Le Tai Chi Chuan

 

 

Le Tai chi chuan (ou Tai ji quan) est une discipline pratiquée depuis des siècles en Chine, c'est un art martial fondé sur la pratique de mouvements fluides et souples réalisés dans la lenteur.

Il aide à prendre conscience de son schéma corporel, développe la souplesse, la coordination, le sens de l’équilibre.


Sa pratique lente permet d’atteindre un état de tranquillité intérieure tout en étant en mouvements et favorise ainsi la concentration et la détente.

Le Tai chi chuan possède différents aspects :

  • La pratique de la forme lente en groupe ou en solo, la forme rapide.
  • Les exercices avec partenaire (applications martiales, tui shu ou poussée des mains à pas fixe ou mobile, tu lien ou enchaînements codifiés)
  • Les enchaînements des armes (éventail, sabre, épée….).

Le Tai chi chuan s’adresse à tous sans limite d’âge, chacun travaille à son rythme, sans esprit de compétition, en fonction de sa morphologie et de ses possibilités.

Pour pratiquer dans de bonnes conditions il est conseillé de porter un pantalon souple et tee-shirt ou chemise à manche longue.

Nous pratiquons le Tai chi chuan de la famille TUNG ( ou Dong ) forme YANG longue.

La famille Tung

TUNG Ying Kiai (1888-1961) a été pendant 17 ans l’assistant principal de YANG Chen Fu. Son premier maître LI Hsiang Yuan lui avait enseigné la forme Hao et il avait appris de YANG Chen Fu la forme Chen Chang-Hsien.

Son fils aîné TUNG Hu ling (1917-1992) lui a succédé.

 

Son petit-fils TUNG kai Ying, le maître actuel, a étudié avec son grand-père (TUNG Ying Kiai) et son père (TUNG Hu ling). Il enseigne régulièrement en Asie, Amérique du nord, Europe et Australie et vient souvent en France.

« Le Tai Chi Chuan doit-être aspiration à la sérénité et à la compréhension de soi. C’est vraiment un exercice intérieur. C’est aussi une méthode de self défense très élaborée et efficace. Plus de pratique permettra d’acquérir une subtilité sans fin »

 

En savoir plus sur le Tai Chi Chuan

La tradition attribue l'invention du tai-chi-chuan au taoïste semi-légendaire Zhang Sanfeng, vers le début de la dynastie Ming (XIIIe-XIVe siècle). Il est écrit dans le Livre complet sur les exercices du tai-chi-chuan écrit par Yang Chengfu (1883-1936), que Zhang Sanfeng créa le tai-chi-chuan vers la fin de la Dynastie Song (960-1279) et l'a transmis à Wang Zongyue, Chen Zhoutong, Zhang Songxi et Jiang Fa. Encore plus tôt, Li Yishe (1832-1891) écrivit dans sa Brève introduction sur le tai-chi-chuan : « Le tai-chi-chuan fut fondé par Zhang Sanfeng des Song. » Zhang créa l'école intérieure (内家 nèijiā)par un syncrétisme néo-confucianiste des arts martiaux du bouddhisme Chan du monastère Shaolin et de sa maîtrise du daoyin (neigong 内功) taoiste. Il s'est installé dans le temple de Wudang shan, province de Hubei, pour enseigner sa discipline.
À partir des années 1930, Tang Hao, pionnier des recherches historiques sur les arts martiaux, a soutenu l'absence de fondements historiques de la création du Tai-chi-chuan par Zhang Sanfeng. Ses conclusions furent reprises à la même époque par Xu Jedon, et sont encore validées de nos jours par les recherches historiques contemporaines.

Le taichi chuan est un Art fondé sur la pratique de mouvements fluides et souples, réalisés dans la lenteur. Il existe une centaine de mouvements : parer, presser, pousser, tirer…ou “le serpent rampe”, “la grue blanche déploie ses ailes”... Ces mouvements sont enchaînés harmonieusement dans des séquences plus ou moins longues, plus ou moins complexes.

Ondulations, rotations, étirements : tous les mouvements partent du centre siège de l'énergie vitale. Le corps est constamment comme étiré vers le haut, la tête droite, la nuque étirée.

De l'extérieur, le taichi chuan en impose par le calme qu'il dégage. D'ailleurs, cet art martial est souvent défini comme une “méditation en mouvement”, une “relaxation active”. Il s'agit en effet d'atteindre un état de tranquillité intérieure tout en étant en mouvement. Par le jeu de transfert du poids du corps d'un pied sur l'autre, le taichi chuan améliore également le sens de l'équilibre.

De manière générale, il aide à mieux intégrer son schéma corporel et coordonner ses mouvements. L'entraînement du taichi chuan permet au pratiquant de mieux faire circuler l'énergie, de la mobiliser et de l'utiliser à son gré pour se détendre, se recentrer et se défendre. Ayant presque 500 ans d'histoire, le taichi chuan possède selon les écoles et les styles, de multiples aspects :

  • la pratique de la forme en solo ou en groupe est fondamentale. Elle est la base de tout travail ultérieur et convient à la majorité des pratiquants par ses relations avec la relaxation, la santé et la méditation. C'est un combat contre un adversaire imaginaire.
  • la poussée des mains (tuishou) à deux est très ludique et enrichissante. Elle permet d'éprouver, de mieux comprendre et d'appliquer les mouvements de la forme dans leur aspect énergétique et martial, mais également de développer des qualités d'écoute du partenaire.

le maniement des armes : épée, sabre, éventail, bâton, perche… sont des prolongements du corps, des outils dont la maîtrise favorise la réalisation de soi.

 

 

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